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Aude et ses Rabat-livernes
4 juin 2013

Rihanna et son tambûr

Un des principaux événements de la vie à Rabat vient d'avoir lieu : le festival de musique Mawazine. Il est possible que, comme moi, vous n'en ayez jamais entendu parler et que vous vous demandiez de quoi il retourne. Chaque année, ce festival regroupe des artistes « en devenir », au hasard pour l'édition 2013 Rihanna, David Guetta, Mika ou encore Deep Purple. Pendant la semaine que dure le festival, plusieurs scènes sont disséminées à travers la ville et tous types d'artistes s'y succèdent dès la fin d'après-midi. Evidemment, tous ne sont pas très connus, en particulier ceux qui sont regroupés sous la dénomination « Musiques du monde ».

Pendant Mawazine, il y a deux catégories de personnes : celles qui sont libres comme l'air (ou qui ont des baby-sitters qui n'aiment pas la musique / une grand-mère charitable / une nounou à temps plein à qui le passeport a été confisqué) et nous. Nous, quand on voit sur le programme « Mika à 21h45 », on sait qu'on ne pourra pas y aller. En revanche, quand un ami nous dit « Oh ça vous tente le concert de musique iranienne dimanche à 17h45 au Chellah ? » (depuis ce n'est plus un ami), on soupire, résignés, en se disant que ce sera toujours mieux que rien et qu'on pourra dire haut et fort « Mawazine 2013, j'y étais ! » (et on dira pas fort du tout « pour voir de la musique iranienne »).

Car oui, la musique iranienne s’exporte jusqu’au Maroc ! Pour ceux qui ne connaitraient pas, et j’imagine (j’espère) que vous êtes nombreux, il faut savoir que c’est une musique bien particulière. Ca ressemble un peu aux polyphonies corses, mais en persan et avec des instruments tout à fait inédits, notamment le fameux « tambûr » dont on pourrait bêtement croire qu’il s’agit d’un tambour alors que c’est un luth. Faut suivre. Blague à part, il semble que les musiciens que nous avons vus sont en fait des super stars en Iran. Sauf que ça nous a fait le même effet qu’à des Indiens d’Amazonie assistant à un concert de Johnny Hallyday.

 

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En fait, on espérait secrètement que Diane se mette à hurler pendant le concert pour pouvoir s’éclipser, l’air faussement contrit sur le mode « Rah là là les enfants, vraiment, quel dommage ». Que nenni, elle a été sage comme une image. Elle a du se mélanger les pinceaux et croire qu’on allait voir David Guetta parce qu’elle était à fond dans l’ambiance.

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Allez j’arrête de critiquer, on a quand même passé un bon moment, le cadre était enchanteur et puis on pourra le dire. Quoi ? Ben qu'on y était.

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