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Aude et ses Rabat-livernes
18 décembre 2012

A la découverte de notre nouvelle vi(ll)e

Dans sa grande générosité, l'employeur de Monsieur nous a permis d'effectuer un voyage de reconnaissance d'une semaine à Rabat au mois de juillet.

Par "voyage de reconnaissance", comprendre : "Assurons-nous que bobonne, une fois sur place, ne puisse pas dire "Je ne savais pas que c'était plein de Marocains !!" et ne demandera pas à rentrer illico presto". Moi j'ai plutôt traduit ça par "une semaine de vacances tous frais payés".

Blague à part, c'était une excellente entrée en matière pour découvrir la ville. Y a pas à dire, depuis une chambre au Sofitel, tout paraît plus beau (sauf quand on s'appelle Nafissatou, mais ça c'est une autre histoire).

J'en profite pour vous présenter Rabat, ville que je ne connaissais pour ainsi dire pas du tout. Rabat se situe au bord de l'Atlantique (ça, c'est pour ceux qui se demandent "Y a la mer ? Ouais ? Alors j'viens") et est la capitale administrative du pays. Le nerf de la guerre, l'argent, se trouve lui dans la capitale économique : Casablanca. On sent l'influence du protectorat français (1912-1956) dans l'architecture et l'ambiance de la ville. Rabat ne ressemble pas aux villes nord-africaines telles qu'on les imagine ; c'est une ville aérée, avec de grandes avenues et de nombreux espaces verts (la densité de population est 4 fois inférieure à celle de Paris). Il existe un centre ville historique dans le quartier de la Médina, mais comme toute grande ville, Rabat est plutôt une somme de quartiers assez différents les uns des autres.

A l'image du Maroc, la ville offre de multiples facettes : les quartiers opulents et les ambassades côtoient les bidonvilles (qui ont le bon goût de se faire discrets) ; les mini-jupes croisent dans la rue les voiles intégraux. On y trouve des charcuteries vendant du porc, mais un restaurateur servant de l'alcool à un musulman est passible de prison.

Lors de notre première semaine à Rabat, nous n'avons guère eu de loisirs pour le tourisme. Je reviendrai plus tard, je l'espère, sur les curiosités de la ville une fois que j'aurai pris le temps de mieux la connaître. Pour notre part, nous avions avant tout comme mission, outre le farniente au Sofitel, de dénicher une maison. Nous n'y sommes pas parvenus du premier coup bien sûr, mais nous avons eu un premier aperçu des différents quartiers. Nous avons surtout du résoudre le cruel dilemme de nombreux arrivants à Rabat : maison au bord de mer ou non ? Spontanément, tout le monde dit oui. Mais quand on nous a parlé d'humidité, d'absence de chauffage et de la rigueur (certes relative) des mois d'hiver, la frileuse en moi a dit non. Je sais que cette décision m'a fait perdre de nombreux amis, mais j'ai prévu d'installer une piscine gonflable dans le jardin.

Car oui, nous avons un jardin, qui semble parfait d'après les photos. La recherche de la maison fera l'objet d'un autre article. Enfin peut-être. Pas si sûre que ce soit digne d'intérêt... Ce qui compte c'est qu'elle a un jardin (je me répète mais c'était mon critère n°1 !!), elle est proche du centre-ville et elle permet d'accueillir du monde ;-) Enfin je dis ça... je dis rien...

 

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Commentaires
L
Eu ton message subliminal ... Pris le billet...arrive ce soir....stop!;-)
Aude et ses Rabat-livernes
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